Des outils pour devenir meilleur ! On aime !
Du concret !
Yousician
Certains d’entre vous on peut-être déjà joué à Rock Band ou Guitar Hero. C’est des jeux vidéos de musique assez classe, où on se prends rapidement pour une star ! Moi je me rappelle que j’avais adoré joué à ça MAIS je disais à tout le monde que, quand même, être aussi fier d’arriver à jouer Metallica avec une fausse guitare sans en utiliser une vrai…c’est dommage. C’est vrai, quitte à passer autant de tant à jouer à un jeu vidéo, autant passer ce temps sur une vrai guitare et développer de vrais capacités ?
Ah et puis la guitare de Guitar Hero y’a cinq boutons pour les cases et une corde. Nous notre guitare c’est 6 cordes et une vingtaine de cases !
La musique n’a pas l’attrait d’un jeu vidéo. Il lui manque : l’interactivité, l’enjeu (marquer des points et faire des records), la fluidité incroyable des jeux et l’immersion dans une réalité, la magie…Et bien tout ça, je l’ai enfin retrouvé sur Yousician !
Disponible pour plusieurs instruments, c’est un vrai jeu vidéo avec de la musique ! Vous apprenez les accords, les mélodies, il y a des tutos, on peut s’entraîner avec des outils pour ralentir ou faire en boucle un passage. Plein de chansons chouettes !
Et il y a des leçons gratuites tous les jours, vous pourrez y passer 10/15 minutes sans rien débourser !
Tenuto
C’est une petite application payante (5 euros max je crois) qui est aussi un site internet (par ici) gratuit pour le coup avec de nombreux outils pour s’entraîner à la théorie musicale. C’est un petit peu plus avancé et il faut déjà un bagage pour que ce soit utile. Deux exemples d’exercice très pratique :
- La lecture : lecture de partition, trouver des notes sur sa guitare, sur son piano, traduire les notes avec la notation anglo-saxonne…
- L’oreille : entraîner à reconnaître les notes, les intervalles, les couleurs d’accords…
À chaque fois les exercices sont paramétrables donc on peut les régler « à sa sauce », en fonction de son niveau ou de son envie. Et comme pour Yousician le côté compter les points amènent un challenge que moi j’aime bien : on a envie de faire plus tout en essayant de pas faire pire !
Synthesia (pianiste)
Pour ceux qui regarde des tutos sur Youtube, vous connaissez Synthesia ! Pour les autres, c’est le logiciel qui permet de faire des choses comme ça : Skal Synthesia Beach Boys
Bon, là aussi concrètement c’est un peu plus technique aussi ! Il faut déjà récupérer le logiciel. Il est payant… 30 euros à vie ! Une fois installé, il faut trouver un moyen de raccorder son piano à l’ordinateur (demandez moi si ça vous intéresse !) et après, c’est génial !!!! On peut faire plein de truc, notamment apprendre de nouveau morceau avec une super interface et en étape (main gauche, main droite, les deux mains, la même chose à petit tempo, puis à vitesse normal !) et créer nos propres sons en notes défilantes pour les analyser différemment.
Musescore
C’est un outils de partition en ligne, qui a aussi l’avantage d’être gratuit ! Plus utile pour les pianistes, on y retrouve de la ressource et pour les morceaux plusieurs versions. Attention des fois c’est pas terrible mais l’avantage c’est que l’on peut écouter, rejouer certains passage, ralentir le tempo…super outil !
Moins concret !
La routine de travail, c’est le secret de toutes les réussites ! Pour être à l’aise dans un domaine, et surtout dans la musique qui est quelque chose d’exigeant, il faut savoir se trouver des routines et des habitudes qui nous permettent de travailler efficacement.
Chacun doit trouver, à sa manière, des façons de travailler et de progresser agréable et marrante ! Voilà les miennes qui vous inspireront peut-être ! En fait j’en ai mis 4 mais j’ai bien 5O idées encore…je ferais une suite !
Un temps dans la journée
Bon, ça n’a pas marché durant toute ma vie et parfois c’est sur l’espace de quelques semaines, mais s’accordé un temps pour la musique est quelque chose de très efficace. Déjà car c’est récurrent, donc on peut mesurer les progrès, étaler les exercices, se projeter sur quelque chose de plus difficile ou développer une vrai compétence dans un sous-domaine. Oui, on veut des exemples !
- Récemment, je m’accordais tous les matins 30 minutes pour travailler les accords, et développer une réelle intelligence de lecture de grille. Le But ? Pouvoir accompagner n’importe quelle chanson de base (99% de la pop) instantanément. Chaque jour, je prenais un morceau que j’aimais bien, et je chantonnais la mélodie en m’accompagnant avec les accords. Une fois la chanson finit, je recommençais en modulant de 4 tons pour changer les accords. Ainsi une chanson qui faisait : C – Am- G – F devenait E – C#m – B – A
- Depuis que je me suis fait engueulé par un professeur de conservatoire (véridique, je vous raconterais si vous me demandez !), je fais des déliateurs. Moi c’est ceux du HANON, un bouquin un peu mythique de pianiste, mais ça peut-être en fait n’importe quel exercice simple (par exemple monter do ré mi fa sol et redescendre avec les cinq doigts) que l’on répète pour se muscler, s’échauffer, tester un piano…A force ca devient une référence et on se sent bien. Comme un étirement, comme un rideau qu’on ouvre le matin, comme un café…chacun sa référence !
Maitriser un morceau
On joue beaucoup de morceau, mais la plupart ne rentre pas en nous de la même manière. Certains reste, et donne l’impression d’une vrai relation, presque de l’appartenance tellement on se l’approprie. C’est dû à notre histoire avec le morceau, la façon dont il nous touche, mais pas que. Je suis persuadé que chacun, nous avons une sensibilité qui nous fait apprécier certains morceaux plus que d’autres. Alors comment savoir si on perd son temps, ou si un morceau mérite qu’on bouscule nos habitudes pour le maitriser ?
- On le sait, c’est tout. Et on force notre nature si il le faut car le morceau est parfait.
- Si le morceau fait partie de notre répertoire (jazz, classique, pop…) on doit pouvoir se l’approprier, et même modifier certains passages pour, sans altérer le morceau, le rendre idéal pour nous.
- Si le morceau ne présente aucune difficulté technique qui nous laisse dans le flou total (un passage très rapide, un jeu rythmique qu’on ne comprends pas, un effet…). Si on ralentissant, on ne comprends toujours pas, il faut y revenir plus tard.
- Si on ne comprends pas le morceau à l’écoute : plusieurs instruments qui se complète et qu’on ne peut pas rejouer sur un seul instrument, ou si un effet nous empêche sans de gros moyens (Jimi Hendrix « inversait » le temps de ses solos en studio par exemple : pas possible !)
- Si on a aucun moyen de comprendre le morceau, car pas de partitions, pas de prof, à l’oreille ca ne vient pas.
Et comment sait-on si on le maitrise ?
- Pour moi c’est évident, « performer » un morceau et le réussir c’est le maitrisé. Ce n’est pas faire toutes les notes justes, ce n’est pas avoir un doigté impeccable, ni respecter le rythme. C’est le performer : le jouer sur scène, le jouer devant une caméra, le jouer à un moment important. Si il procure de l’émotion et si l’on se sent bien dans le jeu, c’est réussi.
- Sinon, j’ai trouvé plein de techniques pour se rapprocher de cette sensation de performance. La plus intéressante est de « confronter » le morceau pour voir si on le maitrise : le jouer plus vite, puis plus fort, puis moins vite, puis moins fort. Si le morceau est en nous, aucune de ses variations ne posera problème.
Collaborer
Jouer avec les autres, travailler sur des projets musicaux, faire un groupe, préparer une prestation, arranger un morceau pour un autre musicien, donner des cours…tout ce qui implique la musique en commun est ultra méga efficace. Pourquoi ? Car on progresse sans s’en rendre compte. Voilà, c’est évident.
Composer
Créer quelque chose fait parti des choses qui nous amènent dans un état de concentration tellement intense qu’on en oublie le temps qui passe, les problèmes extérieurs, qu’on a cette réel sensation d’être vivant, d’être important. Moi j’appelle ça le « Flow ». C’est la sensation qu’on a quand on fait une activité physique intense, quand on a une discussion passionnée avec quelqu’un, ou quand on regarde un film trop prenant et qu’on ne veut pas qu’il s’arrête
Alors pour certains ça paraît inaccessible. Mais est-ce que l’on sait avant de commencer un film ou de lancer un débat avec un ami que l’on va se retrouver dans cet état ? Et surtout, combien de discussion, ou de film, se sont avéré…raté ? Ou en tout cas pas si intense ! Il faut donc beaucoup raté pour rentrer dans le bon état. Une fois qu’on y a gouté, c’est pour la vie !
A la différence de ces exemples, en composition on a l’impression d’avoir aucune base. Aucun élément extérieur comme un film ou un être humain ne viens nous stimuler. Donc il ne vous manque peut-être que ça, une base ! Allez, je vous laisse chercher. Sinon, il suffit de demander ! (à moi par exemple !)